Un vaillant soldat tunisien est mort abattu par un tir lâche de contrebandier. Il a été tué par balle au cours d’une course-poursuite menée par une patrouille militaire contre un groupe de contrebandiers interceptés au niveau de la zone tampon de Dhehiba (gouvernorat de Tataouine). Ceux qui ont voulu souiller l’image de l’armée lorsqu’un passeur est décédé des suites d’un tir de sommation sur un véhicule de trafiquants qui n’ont pas voulu se conformer aux consignes des militaires, en accusant l’armée d’« exécuter » sommairement des gens paisibles qui ne cherchent qu’à gagner leur pain, seront marqués au fer rouge par cette sinistre nouvelle.
Voilà la preuve qu’il s’agit bien de malandrins prêts à tuer et à mettre le pays à feu et à sang pour de l’argent. Ceux-là mêmes qui ont essayé par des mots assassins d’ébranler l’institution militaire en l’impliquant dans des tiraillements politiques et les calculs partisans étriqués. En effet, ce soldat est tombé sur le champ d’honneur alors qu’il défendait son pays, son drapeau, sa souveraineté. Il se battait avec un impératif sécuritaire, sanitaire, économique et financier pour protéger le pays, les entreprises et les citoyens contre des barons de la contrebande animés par le vilain désir de nuire au pays et à son économie. Désormais, ces hommes politiques, ces avocats du diable et les autres lobbies influents qui clament haut et fort que c’est la misère et le chômage qui poussent des jeunes « innocents » à s’adonner à la contrebande sans présenter aucun danger, n’ont plus le droit de défendre ces malfaiteurs armés ou de couvrir leurs entourloupettes.
C’est la preuve par le sang noble d’un soldat qui a coulé alors qu’il menait avec ses frères d’arme une patrouille de surveillance qui est au cœur de la mission de l’armée aux confins de la zone tampon et dont le déploiement territorial ne cesse d’inquiéter les acteurs de la fraude, du trafic et de la contrebande. C’est que la présence des militaires aux points névralgiques dérange aussi les éléments terroristes qui les prennent pour cible. Dans cette vaste entreprise, l’armée a une place toute particulière et un rôle bien spécifique à jouer pour un pays ouvert en permanence à d’immenses flux de biens et de personnes. Seules l’armée et les autres forces sécuritaires sont à même d’appréhender ce genre de risque, d’un bout à l’autre de la chaîne. Cela n’a rien à voir avec les manifestations sociales légitimes et pacifiques de ceux qui revendiquent le droit à l’emploi et au développement. Mais il s’agit d’une lutte sans merci qui doit être livrée contre les malfrats, les passeurs et les terroristes. Nos braves citoyens au sud du pays sauront séparer le bon grain de l’ivraie et seront assurément aux côtés de nos soldats dans cette guerre contre les forces du mal. Car désormais, nos soldats ne feront plus de quartier pour extirper le mal qui ronge notre économie. Oui, le martyre du soldat sera vengé, n’en déplaise aux hérauts du chaos. Il est tombé en héros. Gloire au soldat martyr et honte aux hommes politiques qui se sont emmurés dans un silence qui en dit long sur leurs intentions.